Le collectif Pas de bébés à la consigne invite les professionnels de l’accueil individuel et collectif à lutter contre le contenu de la réforme prévue par le gouvernement.
Les leçons du premier confinement ne semblent pas avoir été tirées par le gouvernement pour les assistantes maternelles. Les réunions avec les organisations représentatives s’enchaînent sans que des réponses ne soient données, laissant les professionnelles sur le terrain se débrouiller.
Lors de leur sortie quotidienne pour l’accueil périscolaire, l’accès au RAM ou à la crèche familiale, les professionnelles vont devoir se munir de multiples attestations.
Un guide actualisé a été diffusé ce midi par la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) pour les professionnels de l’accueil du jeune enfant. Les MAM et les RAM poursuivent leur activité.
Les assistantes maternelles et familiales doivent conserver soigneusement les documents prouvant leurs calculs de la somme forfaitaire à déduire du revenu imposable.
A l’aube d’un nouveau confinement, la réforme des modes d’accueil a été définitivement adoptée hier au Sénat. Mais la gestion houleuse de la profession pendant la crise sanitaire provoque un désarroi important chez les assistantes maternelles.
Le Guide ministériel Covid-19- Modes d’accueil du jeune enfant en date du 21 octobre dernier, à l’occasion du passage à l’état d’urgence sanitaire, comporte plusieurs nouvelles dispositions intéressant les assistantes maternelles.
L’angoisse de séparation du tout-petit se manifeste lorsque l’enfant a des difficultés à se séparer de ses parents ou d’une personne qui lui est familière ou s’occupe de lui régulièrement.
Selon le réseau des Urssaf, l’activité des assistantes maternelles a baissé de 12,6 % pendant le deuxième trimestre 2020 et les particuliers employeurs ont perçu 353 millions d’euros d’indemnités d’activité partielle.