Le décret levant l’obligation du port du masque dans les lieux d’accueil du jeune enfant a été publié hier au Journal officiel, mais le protocole sanitaire n’a pas encore été actualisé.
L’obligation du port du masque par tous les adultes encadrants dans les établissements d’accueil du jeune enfant et les écoles maternelles n’entraîne pas de grandes difficultés de décryptage des émotions par les tout-petits. C’est ce qu’il ressort d’une récente étude suisse. Une conclusion qui reste toutefois à confirmer sur le long terme.
Pour les enfants d’âge préscolaire, il est difficile de convenablement interpréter les émotions des adultes porteurs de masques chirurgicaux, démontre une récente étude italienne. Ce qui pose la question de l’impact à long terme de ces manquements sur le développement de leurs interactions sociales.
Deux études récentes, portant sur les effets du port du masque chez les moins de trois ans, dressent un bilan mitigé de celui-ci. D’une part, il ne présenterait pour les enfants aucun risque sanitaire évident ; de l’autre, il grèverait considérablement les interactions.
Les consignes sanitaires ont été actualisées par le gouvernement. Les représentants de la profession attendent des précisions sur l’application de cette nouvelle mesure.
Une actualisation des consignes sanitaires pour l’accueil petite enfance a été publiée le 2 février par le ministère de la Santé et des Solidarités. Objectif : renforcer encore certaines mesures barrières, en vue de lutter contre les variants de la Covid-19, plus contagieux.
Les masques transparents, dits « inclusifs », commencent à être distribués aux assistantes maternelles exerçant en MAM et, par certaines municipalités, comme celle de Dompierre-sur-Mer (Charente-Maritime), à celles exerçant à domicile. Quels sont leurs bénéfices ?
La fourniture des masques est prise en charge par les différents particuliers employeurs de l'assistante maternelle, au prorata du nombre d'heures d'accueil réalisé.