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La CSAFAM : Assistant(e) maternel(le) est un métier, valorisons-le !

La CSAFAM : Assistant(e) maternel(le) est un métier, valorisons-le !
Publié le 02/05/2023
Publi-communiqué
Animée par une équipe bénévole d’assistants maternels et familiaux depuis 1996, la CSAFAM s’est ouverte aux salariés du particulier employeur en 2021, suite à la convergence de la branche des assistants maternels avec celle des salariés du particulier employeur

Défendre, représenter, informer et avancer ensemble

 

Animée par une équipe bénévole d’assistants maternels et familiaux depuis 1996, la CSAFAM s’est ouverte aux salariés du particulier employeur en 2021, suite à la convergence de la branche des assistants maternels avec celle des salariés du particulier employeur (dont les gardes d’enfants et auxiliaires parentaux). Elle a été élue représentative de la branche professionnelle en 2021.

La Confédération des Salariés du particulier employeur, Assistants Familiaux et Assistants Maternels (CSAFAM) œuvre au plus proche des salariés : elle informe, conseille, défend et accompagne les salariés dans leur vie professionnelle et les éventuels litiges qui peuvent survenir. Elle veille à les informer sur leurs droits et devoirs ainsi que sur ceux des particuliers employeurs afin d’éviter les litiges, et met à leur disposition un panel d’outils destinés à leur expliciter les calculs et les dispositions légales et conventionnelles régissant la profession.

La CSAFAM participe à diverses commissions nationales, régionales et départementales (CPPNI, comité de filière petite enfance, CPT, CCPD, …) au sein desquelles elle représente l’ensemble des professionnels.

Elle a également participé aux travaux d’écriture de la Convention Collective de la branche du secteur des particuliers employeurs et de l’emploi à domicile, entrée en vigueur le 1er janvier 2022. Bien que non signataire du texte initial en raison du peu d’avancées qu’il offrait aux professionnels, la CSAFAM s’applique à expliciter les règles qu’il fixe, et à informer les salariés de l’extension des divers avenants qui le complètent.
 

Arrêtons de subir : ensemble, devenons une force qui change tout !

 

La CSAFAM accompagne le salarié en cas de litige avec son employeur, mais elle dénonce également les éventuels abus des PMI ou du Conseil Départemental dont il pourrait être victime lorsque ces instances entendent imposer des exigences supérieures à celles fixées par les textes légaux.

Elle fait entendre la voix des professionnels qui se sont largement mobilisés lors de la crise sanitaire en accueillant jusqu’à 6 enfants pour pallier les fermetures des écoles et autres établissements collectifs, et qui ont été systématiquement écartés de toute reconnaissance pourtant accordée à d’autres professions.

La CSAFAM entend pérenniser une profession fragilisée par de nombreux départs en retraite ou reconversions professionnelles qui ne sont pas remplacés, faute d’attractivité de la profession : l’amplitude horaire conséquente pour un salaire horaire bien en-deçà du smic, les difficultés à avoir des accueils sur un volume horaire raisonnable au regard de l’impact sur la capacité d’accueil octroyée par l’agrément, les investissements matériels qui peuvent s’avérer coûteux (et bien souvent à la charge du professionnel), les exigences légales multiples parfois même contradictoires… sont autant de freins qui empêchent les jeunes générations d’envisager l’exercice de la profession, ou de le poursuivre durablement.

Par nos actions, nous souhaitons obtenir une revalorisation salariale à la hauteur des obligations auxquelles nous devons nous conformer, la reconnaissance de la pénibilité du travail (porter les enfants, se mettre à leur hauteur, … nécessitent une force et des gestes appropriés rendus difficiles avec l’avancée dans l’âge !) mais aussi la reconnaissance du travail effectué sur du temps non rémunéré alors qu’il est directement lié à l’accueil (rangement, ménage, préparation des activités ou des repas, …).

Par ailleurs, compte-tenu du nombre grandissant d’impayés, il nous parait essentiel qu’un fonds de garantie soit mis en place afin de soutenir les salariés qui en seraient victimes : de nombreux professionnels doivent assumer de lourdes conséquences face aux employeurs qui ne versent pas leur salaire, et parfois même alors qu’un jugement prud’hommal ait condamné les employeurs au versement des sommes dues.