Pas de bougies parfumées et d’encens en présence d’enfants
Selon un sondage TNS Sofres, 68% des utilisateurs de bougies parfumées et 58 % des utilisateurs d’encens pensent que cette pratique n’a pas d’effet ou a un effet positif sur la qualité de l’air intérieur. Près d’un quart d’entre eux utilisent même ces produits dans l’objectif de l’améliorer.
Or l’utilisation de désodorisants à combustion (encens et bougies parfumées) peut conduire à des dépassements de valeurs sanitaires pour certains polluants (benzène, formaldéhyde…) pouvant être à l’origine d’irritations des voies respiratoires et d’effets sanitaires à long terme pour les utilisateurs intensifs.
C’est ce que démontre l’Agence de l’environnement de la maîtrise de l’énergie (Ademe) à l’issue d’une étude portant sur les émissions de polluants dans l'air intérieur de bâtons d'encens, de bougies parfumées et d’une lampe à catalyse, issus du marché français, en analysant leur usage occasionnel, régulier ou continu.
Si dans un usage courant, il n’y a pas de danger particulier, l’usage fréquent et prolongé, l’utilisation de plusieurs produits simultanément, la (petite) dimension de la pièce… peuvent conduire à des expositions à risque.
L’Ademe recommande de privilégier les encens présentant le moins de matière, de ne pas respirer directement la fumée, de ne pas brûler plusieurs produits simultanément, de limiter la fréquence d’utilisation, d’éviter d’en utiliser en présence de personnes dont le système respiratoire est plus sensible (enfants, femmes enceintes, personnes asthmatiques, personnes âgées, etc.) et d’aérer la pièce pendant au moins dix minutes après utilisation.