Présidentielle : tenir compte de la parole des enfants

Première requête des 697 enfants et jeunes de 7 à 25 ans interrogés, encore assez révolutionnaire : être associés aux décisions politiques qui les concernent (73%). Pour y parvenir, ils proposent notamment de développer les conseils locaux d’enfants, de créer un Parlement pour les enfants et les jeunes ou encore de créer un ministère dédié à l’enfance.
 

Être mieux accompagnés

Ils émettent ensuite de nombreuses propositions concernant leur vie quotidienne, parmi lesquelles  :

→ obtenir un meilleur équilibre entre école et loisirs, avec moins de pression scolaire et plus d’égalité

→ faire de l’écologie une priorité des politiques publiques

→ être mieux accompagnés en protection de l’enfance et vers la sortie de l’Aide sociale à l’enfance,

→ être mieux écoutés lorsqu’ils sont victimes de violences et maltraitances

→ œuvrer pour une société égalitaire et inclusive en luttant contre les discriminations

→ être mieux accompagnés sur le plan de la santé mentale et accéder gratuitement à tous les soins.

→ être protégés du harcèlement et des risques sur les réseaux sociaux

→ revaloriser les professions du secteur social, notamment en protection de l’enfance, et les enseignants.

Vidéo parodique

Pour les associations et collectifs membres de la dynamique « De la convention aux Actes », les résultats de cette consultation menée entre juillet et décembre 2021 confortent leur plaidoyer pour une réforme du Parlement des enfants et la création d’un ministère dédié à l’enfance et à la jeunesse, « associé à un collège des enfants et adolescents consultatif et d’une délégation parlementaire aux droits de l’enfant ». 

Non sans humour, la Dynamique se projette également dans cinq ans, avec une vidéo du futur ministre de l’enfance présentant son bilan.