Après les révélations du rapport sénatorial sur le recours du gouvernement au cabinet Roland Berger en parallèle de la commission présidée par Boris Cyrulnik, le secteur de la petite enfance réagit.
Un protocole ministériel précise les modalités d’accueil des enfants déplacés d’Ukraine, orientés prioritairement vers les crèches PSU car les familles ne sont pas éligibles au Cmg.
Dix mois après son évocation dans l’ordonnance du 19 mai 2021, la charte de soutien à la parentalité est parue, dans un arrêté publié le 12 mars. Elle avance huit principes directeurs à l’action des services de soutien à la parentalité.
Le SNPPE a appelé hier à une journée d’action pour l’ensemble du secteur et la CGT Assmat demande l’ouverture de négociations de branche pour augmenter les minima des assistantes maternelles.
La plupart des prestations familiales sont revalorisées de 1,8 % au 1er avril 2022, une hausse égale à l’évolution moyenne annuelle des prix à la consommation. La base mensuelle de calcul des allocations familiales (BMAF) est portée de 414,81 € à 422,28 €.
Dans une tribune, 250 professionnels et militants sonnent l’alarme face aux défaillances du secteur et demandent aux candidats de se positionner sur la création d’un cadre commun pour tous les enfants et adolescents.
En raison de l’évolution du protocole sanitaire, l’absence d’enfants « cas contact » ne permettra plus aux MAM d’être éligibles aux aides exceptionnelles à compter du 4 avril.
Un rapport du HCFEA sur la situation des familles dans les départements et régions d’outre mer montre que l’accueil collectif domine en raison de freins culturels, financiers et liés au logement.