Aurore Bergé présentera sa feuille de route pour la petite enfance le 5 septembre
Cette première adresse de la nouvelle ministre des Solidarités et des Familles aux professionnels de la petite enfance était évidemment très attendue en cette fin d’été, particulièrement par les acteurs de l’accueil individuel, toujours dans l’attente d’un plan d’action annoncé initialement pour septembre par son prédécesseur Jean-Christophe Combe.
Un plan d’action confirmé
Ils vont sûrement devoir attendre encore un peu : dans un courriel envoyé aujourd’hui, la ministre indique aux membres du comité de filière qu’elle les réunira le 5 septembre pour une séance exceptionnelle, afin de présenter sa feuille de route et ses priorités. Elle leur précise vouloir « surtout entendre et comprendre l’ensemble des remontées du secteur, notamment les propositions pour l’accueil individuel que vous avez rendues publiques le 13 juillet dernier et sur lesquelles je fonderai le plan d’action attendu par les assistantes maternelles ».
Selon son cabinet, elle devrait annoncer le calendrier de ce plan d’action lors de cette séance.
Aurore Bergé indique également qu’elle s’appuiera sur les travaux du comité de filière, qui « ont permis de réaliser des avancées majeures ces derniers mois », ainsi que sur les « expertises » des représentants et leurs « connaissances affutées du secteur » afin d’élaborer « les politiques qui permettront d’améliorer durablement les conditions de travail des professionnels ».
Conditions, salaires, formation
Dans ses priorités figurent les « conditions de travail, niveaux de rémunération, la nécessité d'accès renforcé et garanti à la formation », dans le cadre du volet qualité d’accueil du futur service public de la petite enfance.
Une ambition : « replacer la qualité d’accueil au centre et valoriser les métiers à leur juste niveau » et mettre « un terme à la pénurie de professionnels qui met trop souvent en tension et en risque l’exercice de ces métiers au quotidien, et conduit parfois à d’inacceptables situations de maltraitance que nous devons détecter plus rapidement pour les traiter plus efficacement ».