Les assistants familiaux se mobilisent pour obtenir des revalorisations
La colère fait tâche d’huile chez les assistants familiaux, comme en témoignent plusieurs mobilisations récentes : dans les Côtes d’Armor, en Ile-et-Vilaine, dans les Charentes-Maritimes, l’Eure, etc. Sous la forme de mobilisations ou de lettres ouvertes, les professionnels se mobilisent pour obtenir des revalorisations de salaire et de meilleures conditions de travail.
Car le décret n° 2022-1198 du 31 août 2022 issue de la loi du 7 février 2022 n’a, sans surprise, pas fait beaucoup avancer leur situation dans de nombreux territoires. « La rémunération issue de la loi Taquet n’est pas appliquée, là où elle l’est, les salaires sont majoritairement inchangés » dénonce le syndicat FO dans un communiqué diffusé vendredi, qui pointe également le besoin criant de places nécessaires en protection de l’enfance, alors que les listes d’attente pour l’accompagnement des enfants par l’Aide sociale à l’enfance s’allongent.
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Salaires indécents
Si les salaires des assistants familiaux sont dorénavant indexés sur le SMIC, « ce n’est pas acceptable, les assistants familiaux travaillent 24h/24, 7 jours/7, sont diplômés d’État et payés au salaire minime ! Est-ce le prix pour accueillir et accompagner les enfants à domicile H24 et éduquer les citoyens de demain ! » s’interroge le syndicat.
FO demande une augmentation des salaires, le montant de 20 € d’indemnités d’entretien par jour sur l’ensemble du territoire, la revalorisation des indemnités kilométriques et le versement de la prime Ségur de 183 euros.
Le syndicat soutient également la mobilisation prévue demain dans le secteur, à l’initiative de la Commission de mobilisation du travail social en Île-de-France, avec la CGT , le SNUASFP-FSU et Sud santé sociaux, pour une revalorisation des salaires dans l’action sociale et médico-sociale.