Petite enfance : mobilisation nationale le 6 octobre à l’appel de Pas de bébés à la consigne
« Confierions-nous nos enfants à un maître‐nageur sauveteur sans formation ? Confierions-nous la construction de notre maison à une personne juste parce qu’elle est la reine des Legos ? Alors pourquoi les parents confieraient‐ ils leur bébé à des personnes sans formation ni expérience ? » : le collectif Pas de bébés à la consigne renoue avec son habituelle ironie dans son communiqué du 5 septembre pour mobiliser les troupes.
Car l’arrêté du 29 juillet, qui permet le recours à des professionnels sans diplôme ni expérience à hauteur de 15 % de l’effectif en cas de pénurie de personnels en crèche, constitue pour lui la « cerise sur la bouillie » d’une crise qui s’aggrave.
Mesures immédiates
Alors que « le gouvernement Macron a sciemment dégradé les conditions d'accueil des bébés et alimenté la pénurie de professionnel.les » relève le communiqué, le collectif exige des mesures immédiates : revalorisations des salaires, augmentation massive des places en centres de formation pour les métiers de la petite enfance et « des conditions de travail dignes d'un accueil de qualité pour tous les bébés ».
Afin d’obtenir ces avancées, dans l’attente des annonces promises par le ministre des Solidarités Jean-Christophe Combe sur les revalorisations salariales, le collectif appelle l’ensemble des professionnels de la petite enfance, avec les parents, à une journée de grève le 6 octobre.