Selon les estimations de la DREES, près de 36 200 assistants familiaux exerçaient en 2020 auprès des départements, un chiffre en baisse continue depuis plusieurs années.
Après les révélations du rapport sénatorial sur le recours du gouvernement au cabinet Roland Berger en parallèle de la commission présidée par Boris Cyrulnik, le secteur de la petite enfance réagit.
Un protocole ministériel précise les modalités d’accueil des enfants déplacés d’Ukraine, orientés prioritairement vers les crèches PSU car les familles ne sont pas éligibles au Cmg.
Le SNPPE a appelé hier à une journée d’action pour l’ensemble du secteur et la CGT Assmat demande l’ouverture de négociations de branche pour augmenter les minima des assistantes maternelles.
Dans une tribune, 250 professionnels et militants sonnent l’alarme face aux défaillances du secteur et demandent aux candidats de se positionner sur la création d’un cadre commun pour tous les enfants et adolescents.
Un rapport du HCFEA sur la situation des familles dans les départements et régions d’outre mer montre que l’accueil collectif domine en raison de freins culturels, financiers et liés au logement.
Dans un baromètre diffusé aujourd’hui, l’Observatoire des emplois de la famille examine les causes de l’érosion et évalue le nombre de professionnelles à recruter dans les huit prochaines années.
La CNAF annonce que 12 000 nouvelles places en crèches et en maisons d’assistantes maternelles ont été créées grâce aux aides exceptionnelles à l’investissement votées en 2021.
Dans ses 15 propositions pour un service public de la petite enfance, le conseil recommande de transférer la compétence de l'accueil des jeunes enfants aux communes.