Les inspecteurs pointent le développement d’une offre quantitative sans pilotage de la qualité, dans des établissements où les maltraitances restent « un impensé ».
Après avoir appelé à battre le pavé hier, le SNPPE sonne l’alarme face à de multiples « situations alarmantes » et la CGT poursuit la mobilisation pour une meilleure retraites des femmes.
Des concertations, des consultations, des nominations : beaucoup d’agitation, mais le gouvernement tarde à donner des informations précises sur le service public de la petite enfance (SPPE). En coulisse, les esprits s’échauffent.
Une enquête présentée hier par la Cnaf montre que le nombre de professionnelles manquantes est deux fois supérieur en crèche familiale qu’en crèche collective.
Les organisations représentatives des assistantes maternelles estiment que l’érosion du premier mode d’accueil continuera à se poursuivre sans mesures d’ampleur.
Revalorisation des salaires, accélération de la formation et de la diplomation, ouverture du secteur à de nouveaux profils : pour lutter contre la pénurie de professionnels le comité de filière petite enfance présente des solutions « concrètes et opérationnelles ».
Jusqu’ici peu transparents car soumis à la confidentialité des échanges, certains éléments des travaux du comité de filière sont désormais accessibles sur le site du ministère des Solidarités, comme le précise sa présidente Elisabeth Laithier.