Parmi les axes prioritaires définis par ce premier comité : la lutte contre les violences faites aux enfants, la coordination en protection de l’enfance et le service public de la petite enfance.
Selon une étude de la Cnaf publiée lundi, ces crèches censées favoriser l’insertion professionnelle des parents n’atteignent pas leurs objectifs. Y associer les assistantes maternelles figure parmi les pistes de réflexion.
Issu du projet Foresee mené dans dix pays européens, le document montre que le secteur social, dont la petite enfance, souffre de la concurrence du secteur privé lucratif pourtant lié à plusieurs scandales dans l’Union européenne.
La Commission européenne souhaite que 50 % des enfants de moins de trois ans soient accueillis au moins 25 heures par semaine dans des services d’accueils « abordables, accessibles et de qualité » d’ici 2030.
Selon le troisième rapport d’évaluation de la stratégie 2018-2022 publié hier, seuls 12 % de l’objectif initial de départs en formation des professionnels de la petite enfance ont été atteints.
Une enquête présentée hier par la Cnaf montre que le nombre de professionnelles manquantes est deux fois supérieur en crèche familiale qu’en crèche collective.