Dans son discours de politique générale, la première ministre a repris cet élément de campagne d’Emmanuel Macron sans apporter aucun détail sur sa mise en œuvre.
Les organisations représentatives des assistantes maternelles estiment que l’érosion du premier mode d’accueil continuera à se poursuivre sans mesures d’ampleur.
Revalorisation des salaires, accélération de la formation et de la diplomation, ouverture du secteur à de nouveaux profils : pour lutter contre la pénurie de professionnels le comité de filière petite enfance présente des solutions « concrètes et opérationnelles ».
Alors que le flou règne quant aux ambitions du gouvernement pour la petite enfance, les acteurs commencent à placer leurs pions pour la prochaine négociation entre l’État et la Cnaf, où les assistantes maternelles tentent de se faire entendre.
Le collectif qui s’inquiète des travaux du Comité de filière petite enfance s’adresse aux futurs députés pour alerter sur la situation des modes d’accueil.
Après une attente inédite pour savoir qui aurait la compétence « petite enfance », plusieurs représentants craignent l’invisibilité au sein du ministère des solidarités.
Dans un rapport publié hier, le laboratoire d’idées libéral propose de créer un « parcours petite enfance » en s’appuyant sur les micro-crèches privées, au coût pourtant prohibitif pour les familles pauvres.
Selon les décrets d’attribution des ministres qui ont été publiés aujourd’hui au Journal Officiel, Damien Abad est officiellement en charge de la famille et de la petite enfance
Si Emmanuel Macron respecte son programme de campagne, il devrait créer un droit opposable à une solution d’accueil. Focus sur une promesse jusqu’ici jamais tenue, récemment auscultée par le Conseil économique social et environnemental (CESE).