Petite enfance : les premières annonces sur le service public repoussées à début juin

Faire comme prévu initialement de premières annonces fin mars alors que la concertation territoriale, dans le cadre du Conseil national de la refondation petite enfance, n’est pas encore terminée, aurait été mettre la charrue avant les bœufs. Un fait banal, toutefois, en politique.

Mais le cabinet de Jean-Christophe Combe, le ministre des Solidarités, confirme aujourd’hui à L’assmat que les premières annonces sur le service public de la petite enfance n’interviendront qu’à « la fin du printemps », comprenez « fin mai-début juin ».

Une campagne « ambitieuse » ?

Pour l’heure, la concertation menée par la rapporteure Elisabeth Laithier se poursuit, au gré des aléas liés à la mobilisation contre la réforme des retraites du gouvernement, ainsi que les travaux autour de l’accueil individuel au sein du Comité de filière. Après l’état des lieux, quelles propositions ?

La campagne de promotion des métiers de la petite enfance, annoncée comme « ambitieuse » et qui devait être lancée le 4 avril, a elle aussi été repoussée, d’ici une quinzaine de jours. La veille du lancement prévu initialement, le 3 avril, un documentaire intitulé « Crèches : nos enfants danger ? » sera diffusé sur BFM TV.
 

Petite enfance scrutée

Car la petite enfance, domaine qui intéressait jusqu’ici très peu la presse grand public, est désormais scrutée de près, depuis le décès d’une enfant dans une crèche gérée par le groupe People and Baby à Lyon le 22 juin 2022.

De son côté, le HCFEA a fourni ses rapports, les organisations comme l’Unaf ou les syndicats de la branche des assistants maternels ont affûté leur plaidoyer… De leur côté, les professionnels du secteur attendent d’en savoir plus sur les contours d’un service public censé donner une nouvelle impulsion à un secteur en perte de vocations.