Un arrêté publié au Journal officiel du 28 février 2019 revalorise le montant minimal des indemnités kilométriques de la plupart des assistantes maternelles et familiales, resté inchangé depuis 2008.
Afin de mieux accompagner les jeunes majeurs, l’État va contractualiser avec les départements autour de cinq engagements, issus d’un groupe de travail composé pour moitié de jeunes issus de l’Aide sociale à l’enfance (ASE).
Le territoire n’est pas encore couvert à 100 % par les Observatoires départementaux de la protection de l’enfance (ODPE), qui rencontrent des difficultés à traiter les données relatives à l’enfance en danger.
Les motifs conduisant une assistante maternelle ou familiale à démissionner sont multiples. La professionnelle peut mettre fin à son contrat de travail à durée indéterminée de manière unilatérale sous réserve de respecter certaines conditions, notamment liées à l’exécution d’un préavis. Le souhait de démissionner doit être effectif et résulter « d’une volonté claire et non équivoque » que les tribunaux
pourront être amenés à vérifier s’ils sont saisis par l’intéressée.
Les écrits échangés entre l’assistante maternelle ou familiale
et ses employeurs, parents ou personne morale de droit
privé ou public – contrat de travail, écrits plus informels comme
des courriels ou des SMS – occupent une grande place. Ont-ils la même
valeur juridique et peuvent-ils, le cas échéant, engager les parties ?
La professionnelle peut être amenée à s’exprimer sur différents
supports internet (forums, blogs ou réseaux sociaux).
Comme tout salarié, une assistante maternelle ou familiale peut
être victime d’un accident du travail. Dans ce cas, elle peut
prétendre – voire ses ayants droit si elle décède – à une réparation
de son préjudice par la Sécurité sociale. Pour cela, elle n’a pas
besoin de démontrer une quelconque faute de son employeur ou
d’engager un recours en justice.
Les assistantes maternelles et familiales étant très
majoritairement des femmes, la question de leur propre
maternité se pose régulièrement et influe sur leurs relations de
travail, notamment lorsque l’assistante maternelle est employée par
des particuliers. Il n’est pas toujours aisé pour ces derniers de trouver
une remplaçante et, parfois, ils n’apprécient pas ce qu’ils perçoivent
comme des revendications de leur salariée, alors que cette dernière
demande la simple application des dispositions relatives à la protection
de la maternité.
Dans le cadre de leur activité professionnelle, les assistantes
familiales et maternelles peuvent être amenées à connaître
des informations confidentielles concernant un enfant et, ou sa famille.
Sont-elles alors tenues au secret professionnel ? Peuvent-elles,
en certaines circonstances, partager avec d’autres professionnels
les informations en leur possession ? Si le secret professionnel
s’impose aux assistantes familiales dans le cadre de leur mission
de protection de l’enfance, la situation est plus complexe pour les
assistantes maternelles. Dans quel cadre s’applique-t-il ?
Congé de maladie, formation longue, maternité, congé parental
d’éducation… Les situations dans lesquelles l’assistante
maternelle ou familiale doit être remplacée sont multiples. Dès
lors, il appartient aux parents ou à l’employeur, personne morale de
droit privé ou public, de pourvoir à son remplacement. Quelle sera la
situation de l’assistante maternelle ou familiale remplacée pendant
son absence ? Comment peut-on recourir à une assistante maternelle
ou familiale pendant cette période ?
Adultes, jeunes et enfants,
même très jeunes, utilisent des
écrans, voire sont « accros » :
poste de télévision, console de
jeu, Smartphone, ordinateur,
tablette. Les professionnelles
ne vivent pas hors du monde.
Elles sont aussi connectées,
elles-mêmes ou les membres
de leur famille.