L’inégalité d’accès aux modes d’accueil en raison d’un reste-à-charge défavorable, notamment pour l’accueil individuel, pourrait enfin mener à des décisions politiques en 2021.
A la surprise générale, l’ordonnance sur les modes d’accueil prévoit d’ouvrir la gestion des MAM aux communes et aux entreprises. Une mesure non concertée et contestée par les représentants de l’accueil individuel.
Les textes en cours de validation prévoient de créer des comités départementaux des services aux familles, nouveaux organes de pilotage de l’offre d’accueil.
Le gouvernement souhaite saisir le Conseil national d’évaluation des normes et le Conseil d’Etat d’ici au 16 décembre sur ces textes réglementaires. Voici les principales modifications pour les assistantes maternelles.
Six syndicats représentant les assistantes maternelles souhaitent que les textes évoluent sur le nombre d’enfants accueillis, l’administration des médicaments et la maîtrise du français lu.
Les appels au rassemblement contre la réforme des modes d’accueil ont engendré de la confusion pour les assistantes maternelles, obligeant collectifs et syndicats à s’expliquer.
Alors que le secteur de la petite enfance appelle à la mobilisation le 3 décembre, le gouvernement expose les objectifs de sa réforme attendue en 2021.
Le collectif Pas de bébés à la consigne invite les professionnels de l’accueil individuel et collectif à lutter contre le contenu de la réforme prévue par le gouvernement.
A l’aube d’un nouveau confinement, la réforme des modes d’accueil a été définitivement adoptée hier au Sénat. Mais la gestion houleuse de la profession pendant la crise sanitaire provoque un désarroi important chez les assistantes maternelles.
L’article 36 du projet de loi d'accélération et de simplification de l'action publique (ASAP) a été adopté hier en commission mixte paritaire, ouvrant la voie à son adoption définitive en séance publique le 27 octobre.