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Revalorisation salariale des professionnelles : une mobilisation continue

Revalorisation salariale des professionnelles : une mobilisation continue
Publié le 01/04/2022
Le SNPPE a appelé hier à une journée d’action pour l’ensemble du secteur et la CGT Assmat demande l’ouverture de négociations de branche pour augmenter les minima des assistantes maternelles.

A Paris, Nantes ou encore Montpellier, dans la rue ou leur mode d’accueil, avec une pancarte ou un tee-shirt noir coloré d’un diamant bleu et du hashtag #Amavraievaleur, les professionnelles de la petite enfance, dont des assistantes maternelles, se sont mobilisées hier.

L’initiative émane du Syndicat national des professionnels de la petite enfance, à l’occasion de la manifestation nationale de la fonction publique territoriale à l’appel de la CGT. Le SNPPE demande notamment une revalorisation salariale, des moyens matériels et financiers, des formations et des passerelles : en un mot des mesures attendues depuis longtemps pour le secteur, qui tardent tellement à venir que la crise des vocations est désormais profonde et inquiétante pour la qualité d’accueil.

S’il est toujours difficile de connaître les chiffres de la mobilisation, le co-président du SNPPE Cyrille Godfroy se dit satisfait du mouvement et de sa médiatisation. « Dans la mesure où il est toujours complexe de se mobiliser dans notre secteur, nous constatons que la journée d’action a bien pris, parfois avec des équipes entières aux côtés de leur gestionnaire ou des assistantes maternelles s’affichant avec le hashtag, qui est fédérateur, sur les réseaux sociaux ».

L’important pour le SNPPE, en cette période électorale synonyme de latence dans les prises de décision politiques : « occuper le terrain médiatique » pour défendre les professionnels.

De son côté, toujours sur le plan de la revalorisation salariale, le représentant de la CGT Assmat Stéphane Fustec demande à la FEPEM l’ouverture d’une négociation sur les minima conventionnels de branche. Dans un contexte d’inflation « qui devrait entraîner une augmentation automatique du SMIC estimée entre 2,4 et 2,6 % par le Ministère du travail », le syndicat demande dans un courrier adressé le 31 mars au syndicat patronal de ne pas attendre pour « ouvrir ces négociations avant la fin du mois d’avril ».