Petite-enfance : le SNPPE interpelle les candidats aux élections législatives
Face à un système « à bout de souffle » et nécessitant une réforme « en profondeur », tant du côté de l’accueil collectif qu’individuel, le Syndicat national des professionnels de la petite enfance (SNPPE) émet plusieurs revendications en direction des futurs députés.
→ Une revalorisation salariale d’au moins 300 euros nets par mois pour tous.
→ L’amélioration des conditions de travail et d’encadrement.
→ La mise en place de « financements cohérents » pour recruter davantage de personnel qualifié, avec une révision complète des système de Prestation de service unique (PSU) et Prestation d’accueil du jeune enfant (Paje).
→ Pour l’accueil individuel, « la médecine du travail et la protection contre les parents mauvais payeurs, alignement du reste à charge du CMG sur celui des crèches et mise en place du crédit d'impôt mensuel pour aider les parents employeurs ».
→ Le renforcement des formations initiales et continues.
→ La sauvegarde des crèches familiales.
Enfin, le SNPPE refuse la réforme des Relais petite enfance élargissant leurs missions vers l’intermédiation, « qui démolira l’accompagnement des professionel·les de l’accueil individuel mis en place ces dernières décennies. Les responsables de RPE ne sont pas des juristes ! »
Le SNPPE appelle les professionnels à relayer ce courrier de revendications auprès des candidats.