Législatives anticipées : série de plaidoyers pour l’enfance
Les mots ne sont pas aussi tranchants que ceux de la Ligue des droits de l’homme (LDH), qui invite avec d’autres signataires à faire barrage à l’extrême droite, dont l’action dans d’autres pays européens montre que « la liberté est piétinée, les droits ont été bafoués, les services publics et les politiques sociales, étranglés ».
Les organisations représentatives de l’enfance se montrent beaucoup plus mesurées, n’exprimant aucun engagement politique et réagissant davantage, comme la Cnape qui doit rendre public un programme pour le futur gouvernement, à l’impact de « l’instabilité politique » actuelle sur les droits des enfants.
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Rappel des valeurs
À mots couverts toutefois, elles insistent sur leurs valeurs, comme l’Acepp qui rappelle son attachement aux« valeurs humaines et républicaines de partage, d’ouverture, de solidarité et d’égalité, garantes du vivre ensemble ». Concernant les modes d’accueil, l’association souligne également que de nombreux travaux « attendent des arbitrages urgents », comme le référentiel qualité ou le service public de la petite enfance.
L’Unicef France présente de son côté aux candidats 12 engagements pour les trois prochaines années, « visant à renforcer la gouvernance des droits de l’enfant, lutter contre la pauvreté infantile, améliorer les conditions de vie dans les territoires ultra-marins, et investir davantage dans la prévention et la protection de l’enfance ». L’organisation adresse aussi un message sur la nécessité de « prioriser les mesures éducatives en matière de justice des mineurs, de préserver les droits des enfants dans la politique migratoire »
Respect des droits
Enfin, la Dynamique pour les droits des enfants réaffirme également ses « valeurs de liberté, de fraternité, de solidarité, de non-discrimination et de respect des droits humains et des enfants » et demande aux futurs députés « d’assurer leur rôle dans la mise en œuvre effective de la Convention des droits de l’enfant, dont la France est signataire ». L’organisation demande également la pérennisation de la Délégation parlementaire aux droits des enfants, tout comme l’Unicef France.