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Modes d’accueil : les professionnels appelés à se mobiliser aujourd’hui

Modes d’accueil : les professionnels appelés à se mobiliser aujourd’hui
Publié le 01/10/2024
Laetitia Delhon
Journaliste spécialisée dans le travail social et médico-social, la petite enfance et le handicap
La CGT et le SNPPE dénoncent la marchandisation du secteur de la petite enfance et demandent des mesures pour améliorer les conditions de travail.

Dans le sillage de la parution du livre de Victor Castanet (Les Ogres, Flammarion), le Syndicat national des professionnelles de la petite enfance (SNPPE) avait été le premier à dégainer un appel à la mobilisation ce 1er octobre.

Dans un communiqué au titre limpide « Petite enfance à l’agonie : les banquet des ogres doit cesser », le syndicat souhaite que les professionnels de la première ligne cessent d’être « sacrifiés sur l’autel des profits ».

Il demande notamment 300 euros nets par mois en plus pour chaque professionnel et une formation de qualité, invitant à faire défiler aujourd’hui des poussettes vides ou à fermer symboliquement les crèches.

Le secteur marchand dans le viseur

Plus tardivement, vendredi, la CGT a également appelé à la mobilisation contre la marchandisation du secteur et ses « conséquences désastreuses : bas salaires, conditions de travail dégradées, mauvaise qualité d’accueil des enfants, tarifs exorbitants pour les familles, déqualification des professionnel∙les, pénurie de personnel et manque chronique de places d’accueil ».

Parmi ses revendications : la revalorisation « significative » de l’ensemble des salaires pour l’accueil collectif et individuel et un modèle de service public de la petite enfance « en dehors du secteur marchand avec des acteurs non lucratifs (associatif ou public) ».
 

Coïncidence, cette mobilisation a lieu alors que le nouveau premier ministre Michel Barnier, prononcera à 15h son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale. Aura-t-il un mot pour la petite enfance ?