Modes d’accueil : les professionnels appelés à se mobiliser aujourd’hui
Dans le sillage de la parution du livre de Victor Castanet (Les Ogres, Flammarion), le Syndicat national des professionnelles de la petite enfance (SNPPE) avait été le premier à dégainer un appel à la mobilisation ce 1er octobre.
Dans un communiqué au titre limpide « Petite enfance à l’agonie : les banquet des ogres doit cesser », le syndicat souhaite que les professionnels de la première ligne cessent d’être « sacrifiés sur l’autel des profits ».
Il demande notamment 300 euros nets par mois en plus pour chaque professionnel et une formation de qualité, invitant à faire défiler aujourd’hui des poussettes vides ou à fermer symboliquement les crèches.
Le secteur marchand dans le viseur
Plus tardivement, vendredi, la CGT a également appelé à la mobilisation contre la marchandisation du secteur et ses « conséquences désastreuses : bas salaires, conditions de travail dégradées, mauvaise qualité d’accueil des enfants, tarifs exorbitants pour les familles, déqualification des professionnel∙les, pénurie de personnel et manque chronique de places d’accueil ».
Parmi ses revendications : la revalorisation « significative » de l’ensemble des salaires pour l’accueil collectif et individuel et un modèle de service public de la petite enfance « en dehors du secteur marchand avec des acteurs non lucratifs (associatif ou public) ».
Coïncidence, cette mobilisation a lieu alors que le nouveau premier ministre Michel Barnier, prononcera à 15h son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale. Aura-t-il un mot pour la petite enfance ?