Les organisations représentatives des assistants familiaux ont pris acte du décret sur la revalorisation de la rémunération minimale, mais souhaitent d’autres avancées significatives.
Le ministre des Solidarités s’exprimait ce matin devant le comité de filière « Petite enfance » avant la présentation lundi du Projet de financement de la sécurité sociale pour 2023.
A l’approche de la présentation du Projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2023 prévue le 26 septembre, l’organisation représentative invite le gouvernement à ne pas rater ce « tournant » pour la petite enfance.
La relation entre l’assistante maternelle et le parent-employeur est une relation de proximité et de convivialité. Comment entretenir une posture professionnelle et établir un cadre à la fois strict et bienveillant ?
Si assistante maternelle est une profession qui se déroule habituellement de manière individuelle et au domicile, son exercice ne rime pas forcément avec isolement physique, psychologique et professionnel.
Les organisations représentatives des assistantes maternelles estiment que l’érosion du premier mode d’accueil continuera à se poursuivre sans mesures d’ampleur.
Alors que le flou règne quant aux ambitions du gouvernement pour la petite enfance, les acteurs commencent à placer leurs pions pour la prochaine négociation entre l’État et la Cnaf, où les assistantes maternelles tentent de se faire entendre.
Après une attente inédite pour savoir qui aurait la compétence « petite enfance », plusieurs représentants craignent l’invisibilité au sein du ministère des solidarités.
Alors que décrets et arrêtés sont publiés depuis septembre, les organisations représentatives pointent des difficultés de mise en œuvre au détriment des assistantes maternelles.
Le Conseil national de la protection de l’enfance (CNPE), organe consultatif placé auprès du premier ministre, a été renouvelé par un arrêté du 29 avril, intégrant de nouveaux membres.