Convention collective : la CSAFAM ne signera pas
Tous, sauf un : si la CGT, FO, l’UNSA, la CFDT et le SPAMAF apposeront leur signature sur la convention collective, l’accord se passera de celle de la CSAFAM.
« Il y a eu des avancées avec ce nouveau texte, mais pas à la hauteur de la profession » estime Nathalie Dioré, secrétaire générale de la CSAFAM.
Parmi les motifs d’insatisfaction, la réécriture de l’article 14 : le nouveau texte prévoit de baisser de 10 jours à 5 cinq le seuil au-delà duquel l’assistante maternelle n’est pas rémunérée en cas de maladie de l’enfant de 14 jours consécutifs ou plus.
« Nous souhaitions une suppression totale de cet article, car il y a de nombreux abus » décrit Nathalie Dioré.
Points de désaccord
La signature d’un contrat de travail par enfant accueilli, « qui va à l’encontre du principe d’unicité du contrat de travail », l’insuffisante revalorisation des indemnités d’entretien, l’absence d’abaissement de la durée du travail hebdomadaires de 45h à 40h figurent parmi les autres griefs de la CSAFAM. Le syndicat les détaille dans une lettre ouverte adressée au directeur général du travail.
« Les avancées sociales concernent surtout les salariés du particulier employeur » regrette Nathalie Dioré.
La signature de la convention collective intervient à l’approche des élections de représentativité, qui auront lieu du 22 mars eu 6 avril. Sur les réseaux sociaux, chaque organisation professionnelle, en dehors de la CSAFAM, explique pourquoi elle a signé ce nouveau texte majeur pour l’exercice du métier d’assistante maternelle. Comme une profession de foi électorale.