À seulement quatre jours du déconfinement et bien après tous les secteurs d’activité, le gouvernement doit publier aujourd’hui les directives pour les professionnels de la petite enfance.
L’après confinement pour les professionnels de la petite-enfance n’a pas été abordé lors de la réunion entre le gouvernement et les élus locaux, selon le cabinet de Christelle Dubos. Pourtant de très nombreuses questions restent sans réponse et inquiètent les professionnels.
Une étude publiée par la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF) montre que les professionnelles sollicitent davantage les Relais d’assistantes maternelles pour les activités d’éveil que pour l’accompagnement à la pratique.
Parmi les professionnelles longtemps restées non prioritaires pour l’obtention de masques : les assistantes maternelles. A force de se mobiliser sur les réseaux sociaux ou via leurs représentants, elles commencent ici et là à en recevoir.
Le document envoyé hier aux organisations représentatives détaille les conditions d’attribution de l’aide exceptionnelle aux Maisons d’assistantes maternelles dont l’activité a été réduite pendant le confinement.
L’ANAMAAF, la FNAF et le SAF souhaitent obtenir par ordonnance des gratifications et des protections pour les professionnels de l’accueil à domicile : assistants et accueillants familiaux, assistantes maternelles.
Maintenir un contact étroit avec les assistantes maternelles, désigner des référents Covid-19 : la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) a émis des recommandations pour l’accompagnement des professionnels de l’accueil du jeune enfant.
Masques, maladie professionnelle, souplesse pour les MAM, préparation du déconfinement, prime : les réponses de la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) aux organisations professionnelles.
Des professionnels très impliqués, mais une surcharge de travail et de responsabilités : 6300 professionnels ont répondu au questionnaire proposé par l’ANAMAAF, la FNAF et le SAF du 10 au 14 avril.