Les organisations représentatives des assistants familiaux ont pris acte du décret sur la revalorisation de la rémunération minimale, mais souhaitent d’autres avancées significatives.
Le ministre des Solidarités s’exprimait ce matin devant le comité de filière « Petite enfance » avant la présentation lundi du Projet de financement de la sécurité sociale pour 2023.
Issu du projet Foresee mené dans dix pays européens, le document montre que le secteur social, dont la petite enfance, souffre de la concurrence du secteur privé lucratif pourtant lié à plusieurs scandales dans l’Union européenne.
Les deux professions figurent parmi une vingtaine de métiers où plus d’un travailleur sur quatre est à bas salaire, selon une étude publiée aujourd’hui par l’Insee.
L’Observatoire national de la protection de l’enfance (ONPE) a publié à l’occasion de la rentrée 2022 une synthèse des recherches internationales sur la scolarité des enfants placés. Donnant une large place à l’accueil familial, ces travaux identifient les bonnes pratiques et leviers à activer.
A l’approche de la présentation du Projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2023 prévue le 26 septembre, l’organisation représentative invite le gouvernement à ne pas rater ce « tournant » pour la petite enfance.
Depuis le début de l’année 2022, les rémunérations minimums des assistantes maternelles employées par des particuliers ne cessent d’augmenter, retour sur ces hausses successives et leurs raisons.
Toute personne souhaitant accueillir des mineurs à son domicile à titre
professionnel est tenue, avant d’exercer son activité, d’obtenir l’agrément
du président du conseil départemental.
Composée de 36 députés, cette délégation vise à améliorer le travail législatif sur des sujets impliquant les enfants et à mieux contrôler l’action du gouvernement.