Sur les réseaux sociaux, les accusations et dénigrements portés à l’encontre des professionnelles de l’accueil individuel prolifèrent en toute impunité.
Les ateliers pédagogiques et ludiques, proposés par des intervenants externes, sont un vrai plus pour les maisons d’assistantes maternelles (MAM). Une offre qui va de pair avec la nécessité de trouver des personnes, cadrer les modalités de la prestation et la financer.
Signé lundi, le document fixe les grandes orientations de la branche Famille pour les quatre prochaines années, dans un contexte de pénurie de professionnels et de création d’un service public de la petite enfance.
Doté de 10 millions, il vise à ouvrir des modes d’accueil innovants surtout pour les familles en situation précaire et dans des territoires sous-dotés, et comporte un volet sur l’accueil individuel.
Sur le modèle des crèches à vocation d’insertion professionnelle (AVIP), plusieurs types d’accueil individuel, notamment de type maisons d’assistantes maternelles (MAM), s’organisent pour proposer une offre de garde à des familles en situation d’insertion.
Inauguré en février à Chalon-sur-Saône dans les locaux d’une ancienne crèche, il permet à des professionnelles souhaitant monter un projet de MAM de s’essayer ensemble pendant plusieurs semaines.
Les « nids maternels », initiatives expérimentales initialement prévues dans les projets de décrets devant accompagner la réforme des Services aux familles, autorisant des crèches familiales à accueillir des MAM en leur sein, se développent timidement en France.
Dans deux rapports publiés aujourd’hui, le Haut conseil examine en profondeur l’état de l’accueil individuel et propose des solutions pour lutter contre le déclin de la profession.
Dans un rapport qui doit être soumis au vote aujourd’hui, le HCFEA propose d’assouplir le statut de salariée du particulier employeur, via des organismes prestataires ou le travail indépendant : des mesures censées renforcer l’accueil individuel qui inquiètent les acteurs de la branche.