Absence de consignes, mesures contradictoires, manque d’accompagnement par les services de PMI : face à l’épidémie, les assistantes maternelles témoignent d’un manque d’information.
Les trois associations représentatives des assistantes maternelles ayant participé à la concertation sont, malgré quelques bémols, plutôt satisfaites des propositions de la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS).
À l’issue de la concertation autour de la refonte du cadre normatif des modes d’accueil, la Direction générale de la cohésion sociale a livré une synthèse comportant 15 mesures, soumise à la consultation jusqu’au 15 juillet.
Le rapport sur la qualité affective, éducative et sociale des modes d’accueil de la petite enfance remis au gouvernement aujourd’hui préconise une affiliation obligatoire des assistantes maternelles aux Relais d’assistantes maternelles (RAM), dont les compétences seraient élargies.
Selon la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, son ministère planche sur les moyens de renforcer l’attractivité du métier d’assistante maternelle, notamment sur les questions de santé au travail et d’indemnisation du chômage.
Le Fonds publics et territoires (FPT), qui fournit une aide financière aux Caisses d’allocations familiales (CAF), pourra être fléché vers les collectivités territoriales et les RAM qui soutiennent l’accueil individuel des jeunes enfants en situation de handicap ou de pauvreté.
Dans un bilan de la concertation autour des futures ordonnances sur les modes d’accueil, la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) constate l’absence de consensus autour de plusieurs mesures et souhaite poursuivre les consultations d’ici la présentation des ordonnances, prévues avant l’été.