Dans un communiqué diffusé hier, le Conseil national paritaire du dialogue social (CNPDS) réaffirme son rejet des nouvelles missions que le gouvernement souhaite confier aux Relais petite enfance.
Face au « flou » des dernières annonces ministérielles pour l’avenir du secteur, le collectif Pas de bébés à la consigne invite l’ensemble des professionnels à débrayer pour obtenir des avancées rapides.
Une assistante maternelle ne peut travailler plus de quarante-huit heures en moyenne. Mais cette limite s’applique-t-elle indépendamment pour chacun des employeurs ou pour tout temps d’accueil en présence d’enfants ?
Nul ne conteste que l’accès à la formation et au développement des compétences des professionnels de la petite enfance – et notamment des assistantes maternelles – est une nécessité. Plébiscitée par les professionnelles, encouragée par le Gouvernement et les branches professionnelles, l’offre de formation s’est d’ailleurs fortement étoffée. Pourtant, les freins pour réaliser une formation en cours d’emploi demeurent nombreux.
La sieste est un moment important pour le bon développement de l’enfant. Afin d’assurer un endormissement rapide et de qualité à chacun, il est recommandé de mettre en place un certain nombre de rituels, essentiels pour asseoir cette pause sommeil dans une routine rassurante pour le tout-petit.
Les mesures de la ministre des Solidarités et des Familles pour les assistantes maternelles seront annoncées à leurs représentants d’ici la fin du mois.
Elle sera lancée vendredi pour « faire prendre conscience de ce fléau » selon le gouvernement, pendant que des personnalités demandent le maintien de la Ciivise, qui a révélé l’ampleur de l’inceste et des violences sexuelles sur les enfants.
Dans un courrier et une lettre ouverte, la fédération alerte face au « déclin mortifère » de la profession, en mal de revalorisation et de soutien auprès d’enfants en grande difficulté.