Une proposition de loi déposée hier vise l’ensemble des professionnels de la petite enfance et souhaite également réformer la formation initiale des assistantes maternelles.
Après le dépôt de plusieurs propositions de commissions d’enquête sur l’Aide sociale à l’enfance, le sujet a provoqué des échanges houleux hier à l’Assemblée.
Entre l’adoption du projet de loi Pour le plein emploi, et la première étape d’une commission d’enquête sur le modèle économique des crèches, le secteur fait l’objet d’une attention politique nouvelle.
Pour les élus locaux et les représentants du secteur, si le gouvernement n’aurait pas dû insérer le futur service public de la petite enfance dans un texte sur l’emploi, les parlementaires doivent trouver une solution pour sortir la petite enfance de la crise.
Interrogé de nouveau sur le sujet hier lors de son audition par la délégation aux droits des enfants de l’Assemblée nationale, le ministre des Solidarités n’a donné aucune précision, renvoyant vers le comité de filière.
Mercredi, le ministre des Solidarités a affirmé devant les députés que les professionnelles gagnaient en moyenne un Smic par enfant… avant de se faire souffler de rectifier.
Composée de 36 députés, cette délégation vise à améliorer le travail législatif sur des sujets impliquant les enfants et à mieux contrôler l’action du gouvernement.