Pour les élus locaux et les représentants du secteur, si le gouvernement n’aurait pas dû insérer le futur service public de la petite enfance dans un texte sur l’emploi, les parlementaires doivent trouver une solution pour sortir la petite enfance de la crise.
Elle annoncera ses priorités devant les membres du comité de filière lors d’une séance exceptionnelle, où elle devrait préciser le calendrier du plan d’action pour l’accueil individuel.
La future extension des missions des relais petite enfance vers un accompagnement renforcé des parents dans leur fonction d’employeur, décidée par le Gouvernement, provoque toujours l’incompréhension dans l’accueil individuel.
Report de la mise en œuvre en septembre 2026, limitation des obligations pour les communes de moins de 10000 habitants : les sénateurs ont souhaité limiter la portée du texte qui préfigure le service public de l’accueil du jeune enfant.
Signé lundi, le document fixe les grandes orientations de la branche Famille pour les quatre prochaines années, dans un contexte de pénurie de professionnels et de création d’un service public de la petite enfance.
Auditionné par le Sénat mardi, le ministre des Solidarités a détaillé les objectifs du gouvernement dans le cadre du Service public de la petite enfance, mais le flou demeure s’agissant de l’accueil individuel.
L’absence de mesures sur les conditions de travail et la revalorisation des professionnels concentre les critiques, face à un objectif de création de 200000 places d’ici 2030 qui paraît irréalisable.
Relais petite enfance, harmonisation des restes-à-charge entre les modes d’accueil : la première ministre dévoile un plan sans mesure forte pour revaloriser les professionnels malgré la pénurie.