A la suite d’une baisse de fonds dédiés, les assistantes maternelles devaient attendre le 1er janvier 2024 pour faire de nouveau valoir leurs droits à la formation.
Il s’agira des premières élections professionnelles organisées après la fusion des branches du salarié du particulier employeur et celle des assistantes maternelles, favorisant les grandes centrales syndicales.
Dans le cadre de leur vie professionnelle, les assistants maternels peuvent rencontrer des moments difficiles, que ce soit avec leurs employeurs ou avec les PMI. C’est souvent à ce moment-là que se pose la question : faut-il se syndiquer ?
A l’aube de nouvelles règles d’indemnisation au 1er janvier 2024, le patronat souhaitait limiter l’indemnisation des salariés « multi-emplois », dont les assistantes maternelles. La mesure a finalement été exclue du protocole d’accord.
Comme le souhaitait le gouvernement, l’article 10 de la loi « Pour le plein emploi » supprimé par l’Assemblée nationale a été réintroduit hier en commission mixte paritaire.
Publié hier au Journal officiel, le texte précise comment les tiers et les personnes en charge de l’accueil durable et bénévole de l’enfant confié doivent être informés et accompagnés dans leur rôle.
Selon l’organisme Iperia, les moyens octroyés à la branche pour les départs en formation ont baissé et sont insuffisants pour permettre à l’ensemble des parcours à partir de septembre prochain.